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Christine Larivière est peintre figurative contemporaine.
Personnage de type humanoïde passionnée, elle adore voyager entre la
création et la réalisation.
De la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, elle a fait ses études classiques à
l’Académie des Beaux-Arts de Montréal pendant 10 ans. Elle poursuit sa
formation auprès du grand maître Achilles Kouamé.
Férue d’arts plastiques depuis sa tendre enfance, Christine adore explorer
toutes sortes de médiums. Du graphite au fusain, de l’aquarelle à la peinture à
l’huile…
Maintenant fière membre de l’Institut des Arts Figuratifs, elle est aussi membre
de l’AAPARS, ainsi que du Mondial Art Academia, où elle a été nommée
« artiste du mois d’avril 2024 ».
Récipiendaire de plusieurs bourses et prix au fil des ans, Christine compte
parmi ses collectionneurs quelques villes, dont Saint-Jean-sur-Richelieu,
Brossard et Sainte-Anne-Des-Plaines, qui sont tombées sous le charme de ses oeuvres.
Plusieurs expositions et festivals sont à venir, dont une exposition à la maison
Antoine-Lacombe, au sentier du centre Guy Duprés et au prestigieux festival
Toronto Outdoor Out Fair.
Réalisées dans une rigueur que l’artiste essaie de s’infliger, ses œuvres font écho à tout ce qui nous entoure avec une sincère sensibilité et une chaleur humaine.
La peinture et les arts plastiques en général sont pour l’artiste un moyen efficace d’immortaliser et de transmettre l’information à la société et aux générations à venir.
Inspirée d’une photo bien réelle, l’œuvre se veut d’être une recomposition dynamique et recherchée effectuée à l’aide de divers croquis sur papier.
Le cadrage est élaboré afin de mettre en valeur l’essentiel du propos. Sur une toile préalablement badigeonnée d’acrylique coloré, l’image finale est reproduite au fusain.
Le travail se poursuit à la peinture à l’huile, remettant constamment en question la construction et la composition de l’ensemble de l’œuvre.
Christine Larivière utilise des couleurs rompues. Une palette restreinte, tout en gardant l’harmonie chromatique. Elles lui permettent de mieux signifier les réalités de la vie courante.
Empruntée à l’écriture des impressionnistes, l’artiste estime que la façon juste de capter la fugacité est dans la gestuelle des pinceaux. Ainsi prend forme l’œuvre…
Démarche
Les inspirations de Christine Larivière sont dans tout ce qui nous entoure, tout ce qui fait partie intégrante de son quotidien. Elle est témoin de son temps, son art se veut comme une sorte d’ovation à toutes ces petites choses, objets, moments, gestes et émotions…
On pourrait aussi dire que sa peinture est de l’art documentaire, puisqu’elle immortalise tout simplement la vie du quotidien, avec un souci de réalité. Par cette démonstration, Christine Larivière espère révéler l’importance de toutes ces petites manifestations, si simples soient elles, qui font de nous ce que nous sommes.
Être ensemble, c’est entre autres partager les moments du quotidien.
Tous nos agissements, jour après jour, sont faits en concomitance avec ceux de nos concitoyens.
La vie peut être en fait une succession d’actions commises en collaboration avec autrui, ou simplement de manière autonome, mais toujours en regard à précéder ou poursuivre le geste de quelqu’un d’autre.
Même que, sans le vouloir, nous sommes témoins de toute cette action. Nous sommes impactés, donc faisons partie intégrante de ce mouvement.
Et c’est à travers les scènes du quotidien, telles deux jeunes filles qui jouent à la corde à sauter, des travailleurs qui chargent un camion, l’enfant qui apprend à pédaler sous le regard de ses parents, deux hommes qui discutent, ou simplement les passants, qui s’activent dans une quelconque rue d’une quelconque ville… C’est à travers ces images que nous sommes réunis de près ou de loin avec les gens qui nous entourent.
Et plus que jamais, être ensemble s’est révélé primordial au bien-être de chacun. Être ensemble est littéralement un moteur de la vie, notre vie.
Dans cette collection, Christine Larivière tente de rassembler toutes les histoires qui se déroulent tout près de chez elle, dans son pays, sa province, sa ville, comme ailleurs, dans d’autres pays, comme la Colombie ou l’Équateur par exemple. Car ces scènes sont universelles. Elles existent comme tel un peu partout sur la planète. Être ensemble nous concerne tous, peu importe notre origine ou notre mode de vie. Et cette réalité passe trop souvent inaperçue, aussi simple soit-elle.
En tentant de magnifier ces manifestations, l’artiste essaie de relever l’importance que nous avons tous, les uns pour les autres.
L’exposition se tient du 7 juillet au 8 septembre 2024 au Musée Beaulne de Coaticook.